Tahar Rahim

Acteur français

23 films répertoriés

Naissance 04/07/1981

 
 

BIOGRAPHIE

Après des études de cinéma à Montpellier, Tahar Rahim débute sa carrière de comédien en 2005 en s'illustrant dans Tahar l'étudiant, un docu-fiction signé Cyril Mennegun et qui s'inspire de son propre quotidien. Inscrit au Laboratoire de l'acteur, il se produit également sur les planches en 2007 dans la pièce Libres sont les papillons de Leonard Gersh. Parallèlement, on le découvre en policier municipal dans le très gore A l'intérieur de Julien Maury et Alexandre Bustillo. Mais c'est sa prestation de petite frappe dans la série La Commune diffusée sur Canal + qui va lui conférer une certaine popularité. Remarqué par le réalisateur Jacques Audiard pour sa justesse de ton et son côté juvénile, Tahar Rahim décroche le rôle du délinquant Malik El Djebena, personnage principal du Prophète. Portée par la performance fiévreuse de son interprète, cette violente plongée dans l'univers carcéral français est le lauréat du Grand Prix au Festival de Cannes en 2009. Le film est surtout récompensé par neuf César en 2010 dont le César du Meilleur Espoir Masculin et celui du Meilleur Acteur pour Tahar Rahim, ce doublet étant une grande première dans l'histoire de la cérémonie. Sa carrière est désormais lancée, comme en témoignent ses nombreuses prestations durant l'année 2011. Ainsi, il commence par s'afficher aux côtés du très demandé Channing Tatum dans le film anglo-américain de Kevin Macdonald, et joue le rôle d'un espion malgré lui pendant la Deuxième Guerre mondiale dans Les Hommes libres avec Michael Lonsdale. Il enchaine avec le drame Love and Bruises, où il incarne Mathieu, un jeune ouvrier qui tombe amoureux d'une étudiante chinoise, interprétée par Corinne Yam, et sous la direction de Lou Ye. La même année, il revient aux intrigues historiques en tenant le rôle principal dans un film de Jean-Jacques Annaud, Or Noir, dans lequel on le voit en jeune Prince dynamique. Il tourne ensuite dans le nouveau long-métrage de Joachim Lafosse, A perdre la raison, pour lequel il retrouve Niels Arestrup (après Un prophète). Dans ce drame inspiré d’un fait divers survenu en Belgique, Tahar Rahim incarne le mari d'une mère de famille (Emilie Dequenne) qui sombre peu à peu dans la folie jusqu’à commettre l'irréparable. Il revient en 2013 sur la Croisette avec deux films en compétition : Le Passé du réalisateur iranien Asghar Farhadi et Grand Central de Rebecca Zlotowski (sélection Un certain regard) dans lequel il incarne un ouvrier d’une centrale nucléaire vivant une histoire d’amour passionnelle avec Léa Seydoux.
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